« Porté par la reprise, le marché de l’emploi des pilotes de ligne redécolle »

Le quotidien économique Les Echos consacre une pleine page à la reprise des recrutements de pilotes et à la nouvelle charte des écoles, mise en place par le Syndical National des Pilotes de Ligne. L’article est signé Bruno Trévidic, journaliste spécialiste des questions aéronautiques, qui a déjà consacré un article à Clair Group après une rencontre avec notre président Charles Clair.

D’emblée, le premier article de cette enquête redonne confiance aux pilotes avec cet optimiste constat : « Pour la première fois depuis une décennie, une fenêtre de lancement semble s’être durablement ouverte pour les aspirants pilotes. » Cette perspective s’explique par les départs en retraite des pilotes seniors qu’il va falloir remplacer, sachant qu’ils constituaient une grande partie de la population de pilotes en fonction ; mais aussi par l’énorme croissance attendue pour les vingt prochaines années. Selon Boeing, 600.000 pilotes devront être recrutés d’ici là pour faire face au doublement de la flotte mondiale.

Sans négliger le coût de la formation et les légitimes incertitudes de début de carrière, Thierry Auriol, responsable de l’emploi et de la formation au SNPL, confirme que c’est le bon moment pour se lancer : « Le marché de l’emploi des pilotes de ligne est cyclique, il faut donc bien viser. Mais la période est plutôt favorable. »

Il confirme que les compagnies low cost constituent d’excellents tremplins vers les opérateurs traditionnels qui recherchent des carnets de vol bien remplis. L’article revient ainsi sur la récente annonce de Ryanair qui confie la formation de ses 500 prochains pilotes à Astonfly.

Un autre témoin interrogé pour les besoins de l’article bat en brèche certaines idées reçues liées aux salaires et perspectives d’évolution. « Chez Ryanair, on peut espérer passer commandant de bord au bout de trois ans, avec une rémunération de plus de 100.000 euros par an à la clé, contre plus de 10 ans chez Air France ». Du côté de la compagnie nationale, si on fait moins de promesses, les premières embauches étant celles de recrues confirmées avant la crise, on annonce la reprise des recrutements externes pour 2023.

Le second article du dossier présente la nouvelle charte de bonne conduite élaborée par le SNPL à destination des centres de formation (ATO). En mettant en place cette charte, le syndicat a voulu protéger les élèves pilotes à la suite de la faillite, en 2021, d’une école à la gestion opaque et hasardeuse. Les écoles signataires s’engagent notamment à une transparence financière et à la limitation des acomptes et des paiements. Le texte intégral de la charte, signée par Astonfly, est consultable librement sur notre site : https://www.astonfly.com/wp-content/uploads/2022/08/FR-20220802-Charte-ATO-ASTONFLY-signed.pdf

Charles Clair confirme dans Les Echos ces engagements pris au nom d’Astonfly. « Le SNPL nous a convaincus de signer et nous espérons que tous les ATO en feront autant. Nous, nous avons toujours publié nos comptes. » Pour l’heure, sept écoles sur les vingt sollicitées par le SNPL ont signé.

Sources :

https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/porte-par-la-reprise-le-marche-de-lemploi-des-pilotes-de-ligne-redecolle-1783122

https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/les-ecoles-de-pilotage-cherchent-a-rassurer-un-an-apres-le-crash-dairways-college-1783177

Communiqué de presse Astonfly : https://sh1.sendinblue.com/3h0n41ev24lpfe.html?t=1661176659